THÉÂTRE, HISTOIRE ET HISTOIRE(S)…

Une ascension patoisante de… ch’beffro d’Douai…

 

Le guide de l’Office de Tourisme de Douai et la comédienne, Françoise Demory accompagnent les visiteurs dans la montée des marches du beffroi  de Douai. Cette ascension quelque peu décalée permet de découvrir autrement le beffroi mais aussi l’hôtel de ville.

 

 

Les visiteurs se laissent alors tenter par cette visite à deux voix, où guide et comédien dévoilent histoire et… petites histoires, tout en mettant en valeur notre « parlache » régional.

 

 

«  Il ne s’agit pas de patois bas de gamme » comme le rappelle Stéphanie Thieffry, directrice de l’office de Tourisme de Douai, mais d’un travail basé sur des recherches opérées dans les archives municipales ou des textes d’auteurs, tels que Victor Hugo ou Marceline Desbordes-Valmore.

 

 

Dans la chapelle échevinale, les curieux ont ainsi pu écouter une jeune trieuse de charbon, aussi baptisée « cul à gaillettes », leur parler de son métier et leur expliquer l’origine du mot Ch’tis.

 

 

La comédienne incarnant une animatrice radio (en direct de “Ch’timi FM”) leur fait une présentation complètement décalée, au salon blanc. Puis, dans les étages du beffroi, ils la retrouve encore, cette fois-ci, transformée en femme de chambre de Victor Hugo et, tout en haut de la tour, en Dame Colin Le Miquiel, épouse du carillonneur du même nom, tout droit venu du XVIème siècle et s’exprimant en picard.

 

 

Création et interprétation : Françoise Demory